𝐈𝐥 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬. C’est un engagement de longue date, construit peu à peu et auquel je me tiens, malgré les critiques – et les appels du pied de tous ordres.
Pour autant, j’ai bien compris que quelques éléments de clarification s’imposent. D’autant que 70% des coachs sont des femmes et 𝟔𝟎% 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭𝐄𝐬 🥰. « Alors, Peggy, pourquoi ce choix ? »
Une réalité plus complexe que les chiffres laissent à penser
1) Si le nombre des femmes cadre a doublé en cinquante ans, elles ne représentent aujourd’hui que 43,2% des postes d’encadrement et 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟎 𝐞𝐭 𝟒𝟎% 𝐚̀ 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞 (elles représentent 48,5% de la population active – INSEE 2023). Or, 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐚𝐜𝐡𝐢𝐧𝐠 pour une prise de poste, atteindre des objectifs supérieurs ou passer un cap, par exemple. Les femmes font plus régulièrement la démarche de se faire coacher en dehors de leur temps de travail, mêlant les éléments personnels et professionnels à leur demande. Ce besoin d’accompagnement est amplifié par la charge mentale qu’elles subissent dans leur vie professionnelle et personnelle.
Le coaching individuel comme levier de développement personnel
Ensuite, les femmes continuent à progresser professionnellement avec plus de difficulté et un rythme plus lent, en particulier à partir de 45 ans. Les hommes savent demander de l’aide – et l’obtenir. Les femmes ont encore des scrupules, n’osent pas ou ne trouvent pas d’accompagnement adapté.
Le coaching professionnel, en particulier le coaching individuel, peut vous aider à prendre du recul et à travailler sur leur posture dans un environnement de travail souvent biaisé. En tant que coach certifiée, j’utilise des techniques issues de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), très efficaces pour développer la connaissance de soi et améliorer le savoir-être
Des défis spécifiques pour les femmes cadres
Selon une étude McKinsey de 2023, 𝟕𝟑% 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐜̧𝐮𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟓% 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬. Comme une légère pression supplémentaire…
𝐋𝐞 𝐬𝐲𝐧𝐝𝐫𝐨𝐦𝐞 𝐝’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐭𝐮𝐫𝐞 – ce sentiment que nos résultats sont le résultat d’un pur hasard et d’une chance inouïe, qu’on va être démasquée…- touche de manière disproportionnée les femmes en position de leadership.
L’𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙 𝐽𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙 𝑜𝑓 𝐵𝑒ℎ𝑎𝑣𝑖𝑜𝑟𝑎𝑙 𝑆𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 estime que 𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐝𝐞 𝟕𝟓% 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞𝐧𝐭, 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝟓𝟎% 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬.
C’était déjà bien suffisant mais il y a encore beaucoup d’autres raisons qui m’ont poussé à ne coacher que des femmes. Parmi elles, les faits remarquables suivants
En situation de haut potentiel et/ou d’hypersensibilité, une étude de 2022 du 𝐽𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙 𝑜𝑓 𝐴𝑝𝑝𝑙𝑖𝑒𝑑 𝑃𝑠𝑦𝑐ℎ𝑜𝑙𝑜𝑔𝑦 montre que 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐡𝐲𝐩𝐞𝐫𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝟐,𝟓 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐜̧𝐮𝐬 𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩…
Et l’écart salarial, on en parle?
L’écart salarial persiste : selon le Ministère du Travail (2023), 𝐚̀ 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 𝐞́𝐠𝐚𝐥, 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 𝟏𝟔,𝟖% 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐞́. Cet écart s’accroît aux postes de cadres supérieurs. Et, selon l’INSEE, l’écart salarial homme-femme atteint son maximum (23%) entre 40 et 50 ans… 😵
En outre, les programmes de leadership mixtes tendent à reproduire les dynamiques de pouvoir existantes : une étude de 𝐻𝑎𝑟𝑣𝑎𝑟𝑑 𝐵𝑢𝑠𝑖𝑛𝑒𝑠𝑠 𝑅𝑒𝑣𝑖𝑒𝑤 montre que dans les formations mixtes, les femmes prennent 25% moins la parole et sont interrompues 2,8 fois plus souvent que les hommes.
Dans un monde d’hommes…
𝐋𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐦𝐚𝐣𝐨𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐜̧𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 : une méta-analyse de 𝐿𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟𝑠ℎ𝑖𝑝 𝑄𝑢𝑎𝑟𝑡𝑒𝑟𝑙𝑦 montre que 89% des théories du leadership ont été développées à partir d’études menées principalement sur des hommes 🤷.
Le phénomène du « double standard » est de plus en plus documenté : les 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬, devant être à la fois assertives et empathiques (étude « The Double-Bind Dilemma for Women in Leadership« )
Sans oublier la charge mentale…
La charge mentale professionnelle se cumule avec la charge domestique: 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 𝟏𝐡𝟑𝟎 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐭𝐚̂𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐦𝐞𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, même lorsqu’elles occupent des postes à responsabilité (Insee).
Et last but not least : les stéréotypes de genre persistent dans l’évaluation du leadership : selon l’Organisation internationale du travail, les traits associés au leadership « traditionnel » restent majoritairement masculins, créant un biais d’évaluation pour les femmes managers.
Voilà, voilà….
Bien sûr qu’il existe encore mille raisons – politiques, sociales et même intuitives, pour lesquelles je me positionne, en tant que coache, auprès des femmes.
Un engagement pour l’épanouissement
En choisissant de travailler exclusivement avec des femmes, je vous aide à intégrer plus harmonieusement vie personnelle et professionnelle.
Cela nécessite un savoir-faire spécifique, que j’affine lors de mes séances de coaching et de ma formation continue en développement personnel.
J’œuvre aussi à travers des programmes de coaching en entreprise, qui ciblent les femmes dans des rôles de leadership.
Une communauté de femmes
En outre, les coachs professionnels femmes permettent la création d’une communauté de soutien et de partage d’expériences. La déontologie du métier de coach que nous pratiquons exige aussi une supervision continue, ce qui contribue à notre formation de coach et renforce notre engagement envers nos coachés.
En résumé, faire appel à une coache spécialisée permet de répondre aux problématiques spécifiques des femmes tout en les aidant à atteindre leurs objectifs.
Il ne s agit pas seulement d’un simple accompagnement, mais d’un véritable projet de coaching, pensé pour aider chaque femme à s’épanouir et à réussir.
Alors oui, mon choix est clair. je m’engage à accompagner les femmes, tout en veillant à ce que le coaching reste un espace bienveillant et stimulant, propice à la transformation et à l’épanouissement de chacune de mes clientes.
